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Toitures bourguignonnes, vieilles pierres, des sculptures étonnantes signées Dali, jardins à l'anglaise et à la française et surtout un domaine viticole exceptionnel. Il n'y a qu'à voir ses magnifiques caves XVIIIème siècle qui veillent sur quelques 600 fûts et 300 000 bouteilles.

Accès : En centre ville, parking à 200 mètres.

À 20 minutes de Beaune ce charmant village à la croisée des grandes appellations dévoile un beau patrimoine entre l'église romane Saint-Martin que Victor Hugo himself avait trouvé remarquable, une apothicairerie du XVIIIème siècle, un théâtre à l'italienne… Sans compter les balades sur le chemin de halage du canal du Centre.

Il faut absolument descendre jusqu'à la Saône et arpenter les quais, quelque temps, pour ressentir le lien de Châlon avec le fleuve, comprendre son histoire et son parcours dans l'espace et le temps. De récents aménagements rendent les abords de la place du Port Villiers particulièrement plaisants. Un bateau promenade propose des croisières, le Delta, et c'est une manière incomparable, bien entendu, de percevoir cette réalité in situ.

On part de Pernand-Vergelesses, un pittoresque hameau, pour parcourir 7 km d'un bel itinéraire en boucle entre grands crus blanc et rouge Corton, bois et vignes, oratoire et statue : 2h30 de marche facile –  y compris en famille - au cœur de la côte de Beaune .

On ne fait pas qu'y loger, on y déguste aussi des plats articulés autour de mets déterminés par les trouvailles du marché. Une carte courte donc, mais soignée, des plats connus – comme cet agneau de lait de 7 h ou ce soufflé au Grand Marnier, mais intelligemment traités.

Bienvenue à Nuits-Saint Georges, et plus exactement à l'espace muséographique consacré au cassis ! D'où vient-il, quel goût et odeur a-t-il, à quoi sert-il ? Botanique, pharmacopée, parfumerie, la visite vous conduira inévitablement à la dégustation.

On peut la choisir sous un prétexte culturel ; et on peut tout aussi bien se l'avouer : venir à Beaune tient de l'escale plaisir, entre découverte d'un patrimoine unique, dégustations viticoles et étapes gastronomiques. Que diable, on est en Bourgogne ! À une quarantaine de kilomètres de Dijon , cette ancienne capitale parlementaire encapuchonne dans de beaux remparts quelques superbes monuments. À commencer par le plus symbolique d'entre eux, l'hôtel-Dieu, reconnaissable à ses façades gothiques et son toit de tuiles vernissées piqueté de cinquante girouettes. Fondé au XVème siècle par le très riche Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, il était destiné à soigner les indigents et resta en activité jusqu'en 1971, lorsque les malades furent transférés dans des bâtiments plus modernes. Réaménagé en musée il possède une collection fabuleuse de meubles d'époque. On ne manque pas non plus la basilique collégiale Notre-Dame, fille de Cluny qui susurre l'architecture religieuse locale du XIIème au XVIème siècle, pas plus que les demeures à pans de bois, les échauguettes, les caves voûtées, les cariatides Renaissance. Vous aimez les musées ? Deux méritent votre attention, le Dalineum qui, derrière cet hôtel particulier du XVIIIème siècle, dissimule plus d'une centaine d'œuvres de Salvador Dali dont la Venus de Milo aux Tiroirs . Et puis, glissé entre la rue du Paradis et celle d'Enfer, le musée du Vin qui raconte la vigne depuis l'Antiquité : salle de la tonnellerie, du commerce avec ses amphores, du travail des vignerons… Car Beaune demeure toujours ce prestigieux centre de négoce du vin. Nichée au cœur d'un vignoble unique, elle trace sa route des Grands Crus, déroulant un itinéraire de 80 km à travers près de 40 villages de Pommard à Nuits-Saint-Georges de Vosne-Romanée à Chambolle-Musigny. Alors oui, on est en Bourgogne région de gastronomes. Forcément Beaune et ses environs ne sont pas avares en bonnes adresses pour déguster des escargots bien sûr, mais aussi les gougères tout en pâte à choux légère, les œufs pochés trempés dans la sauce meurette, et tous ces plats, longuement mijotés dans le vin : coq ou caille, jambon ou bœuf. Bon appétit !